samedi 4 juin 2016

Actu pro et perso.

J'étais bien. On était bien. On avait chacun son taf et tout roulait à merveille. Jusqu'à ce qu'"on" nous parachute une "coordinatrice" flamande, qui est incapable d'énoncer une phrase complète en français sans, tôt ou tard, avoir recours au néerlandais. Elle m'a clairement pris en grippe.

https://www.youtube.com/watch?v=2_Qma8Z0iFw

Même un délégué syndical ne comprenait pas pourquoi je fondais en larmes dès qu'il était question de mutation, m'a dit "Ce n'est jamais qu'un travail". Mais je suis affectivement lié à ce service où je suis depuis 2004.

Quelquefois, on faisait des heures sup en semaine, mais avant 2004, j'ai été affecté pendant 15 ans à un service où régnait mesquinerie et disputes de bac à sable. Lors d'un de ces innombrables conflits, on m'a fait le reproche de ne jamais prendre parti dans le cadre de cette dispute (c'était, je suppose, perçu comme de la lâcheté, mais c'était bien plus simple : je n'en avais strictement rien à foutre de leurs enfantillages). Et puis, il y eut 2004, époque bénie, où je rencontrais enfin des gens intelligents, dont un est une véritable encyclopédie vivante. Et tout a été parfait. Jusqu'à "son" arrivée où tout s'est écroulé. Alors, travailler de temps en temps en semaine jusqu'à des 21h00-22h00, si c'était là le prix à payer pour être affecté là où j'étais, eh bien volontiers ! Mais maintenant, il font ça le samedi matin sous couvert de convivialité. Les gens ne viennent pas ou quasi-pas.

Transformation perso, aussi. J'ai été pendant plus de 40 ans un pédo abstinent, en ce sens que je n'aurais pas pu avoir le moindre attouchement répréhensible avec une gamine, si je l'avais fait, je n'aurais plus pu me regarder dans une glace. Mais quand une gamine me témoignait de l'affection, voire de l'attachement, cœur de beurre, je fondais littéralement ! À part le fait qu'il était hors de question d'un quelconque "passage à l'acte", on peut dire que j'en étais amoureux.

Je n'ai jamais tenté quoi que ce soit : 1° parce que ça se voyait comme le nez au milieu de la figure qu'elle n'était pas du tout éveillée sexuellement et donc, corollaire : 2° En "tentant ma chance", je risquais de lui faire du mal et j'ai horreur de faire du mal aux gens que j'aime. Accessoirement, 3° Elle allait grandir et s'interesser à des gamins de son âge, c'est bien naturel. Et moi, j'allais en baver.

Mais depuis environ un bon 6 mois, je dois bien constater que je suis devenu insensible à la beauté d'une fillette. Pas d'une femme adulte, encore heureux. Tellement dur à vivre que je rêve presque toutes les nuits de Pentobarbital...